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Bienvenue à
Rio de Janeiro
On a beau avoir vu des milliers d'images de Rio, on réalise du haut du pain de sucre le caractère extraordinaire de cette ville qui serpente autour des collines, longée par ses célébrissimes plages. Et c'est vrai que cela mérite le détour !
Nous sommes allés à Rio lors de nos 2 voyages, soit fin juillet 2003 et mi avril 2004. La première fois Rio n'a pas rimé avec langueur moite, plages bondées ou effervescence.
En cette fin juillet où la saison hivernale met les écoles de samba au repos, une météo défavorable nous a privé de la vie trépidante sur les plages (et des strings à perte de vue...) Mais nous y avons vu des
paysages fabuleux et vécu la violence carioca de près, des émotions esthétiques et des grandes frayeurs qui ne sont pas près de s'effacer.
Et quand nous y sommes retournés, nous avons alors pris la dimension de la légendaire nonchalance des cariocas pour qui la plage est un élément essentiel du quotidien : matches de foot, joggers, noix de coco, midinettes, messieurs bodybuildés ou encore simple détente familiale....ce n'est qu'une plage, et pourtant nous les avons parcourues pendant des heures !

 

Le pain de sucre et la vue du Corcovado (c'est original !), la ballade à vélo le long des plages.
Copacabana et Ipanema pendant l'été.

             

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Quelques mots d'histoire...
Rio de Janeiro signifie "Fleuve de Janvier" car le portugais Gonçalves Coelho, en janvier 1502, crut découvrir l'embouchure d'un vaste fleuve. Ce sont d'abord les Français que se sont installés là au XVIeme siècle en vue d'y fonder une colonie, avant d'être chassés en 1560 par les Portugais, qui chassèrent du même coup les indiens Tamoio. Par la suite la ville se développa avec la culture de la canne à sucre mais surtout avec les mines d'or du Minas Gerais et prit le titre de capitale en 1763 au détriment de Salvador. Le Roi portugais Dom Joao VI arriva à Rio en exil en 1808, fuyant l'invasion napoléonienne, et favorisa alors l'ouverture sur la culture européenne. Un siècle plus tard, la république proclamée, le président Rodrigo Alves transforma radicalement le visage de Rio en construisant le port et les grandes avenues, et en assainissant les marais où la fièvre jaune faisait rage. Rio est restée la capitale du Brésil jusqu'en 1960, détrônée par Brasilia. Entre bossa nova et débordement de sensualité, on la surnomme "ville merveilleuse". Mais parallèlement à la construction des grands hôtels, les favelas vont se mettre à grossir massivement avec l'arrivée des pauvres du Nordeste, au gré des crises économiques.
Aujourd'hui, dans la ville merveilleuse, on compte près de 600 favelas, un tiers de la population dans la misère, une criminalité bondissante, tandis que la population aisée se retranche derrière ses grillages et que se creuse l'écart entre les classes sociales.

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