TRANSPORTS

Les bus, nombreux, rapides et pas chers, sont très pratiques à Rio, et 24h/24 de surcroît. Mais attention, sachez qu'ils effectuent une boucle : si on prend le bus n°12 à l'aller, il ne faudra sans doute pas prendre le n° 12 au retour, sinon la ballade risque d'être longue ! Pour s'en sortir mieux vaut regarder les petites pancartes de destination accrochées sur les bus et demander au chauffeur en montant.

Le métro permet de relier Copacabana au centre plus rapidement qu'en bus, avec de multiples arrêts (Gloria, Flamengo, etc..tout est sur la même ligne, difficile de faire plus simple !). Pas de problème de sécurité. En revanche il ne va pas jusqu'à Ipanema.

Les taxis, tous de jaune vêtus, ont l'avantage d'être innombrables et peu onéreux. A user et abuser le soir pour ne pas faire de mauvaises rencontres. En général les chauffeurs de taxi sont très honnêtes et mettent leur compteur spontanément, sauf parfois à la sortie des sites très touristiques (Pain de sucre et restaurant Marius en ce qui nous concerne). Dans ces cas-là il faut donc insister pour le compteur ou négocier un forfait si on connait déjà le prix du trajet.

Nous avons pu constater que l'insécurité à Rio est au niveau de sa légende. Si vous en doutez, lisez-donc notre carnet de voyage de Rio, vous comprendrez que Rio nous a réservé son lot d'émotions fortes. D'ailleurs de nombreux détails à Rio signalent une violence potentielle : grillages et gardiens devant les immeubles, portes verrouillées dans les voitures, ou encore policiers en gilet pare-balle. On peut facilement se laisser bercer par la nonchalance et la sympathie des cariocas. Mais les favelas ne sont jamais bien loin de l'endroit où on se trouve, et tout individu est susceptible d'être armé dès son plus jeune âge. Comme il est écrit dans les guides, il ne faut surtout pas opposer de résistance en cas d'agression. Hormis les favelas où bien sûr il serait pure folie de s'aventurer tout seul, voici les quelques lieux où des précautions s'imposent d'après notre expérience (évidemment ce n'est pas exhaustif !) :

Montez au Corcovado en voiture avec chauffeur ou par une excursion organisée, en tout cas pas à pied sur le dernier tronçon (où nous avons assisté à un meurtre en direct...)
Prudence à Santa Teresa, où des touristes ont été agressés en pleine journée pendant notre séjour
Ne visitez la forêt de Tijuca qu'en car, donc en organisé. Une agence de tourisme a refusé de nous vendre l'excursion en voiture privée pour des raisons de sécurité, c'est dire !
Attention sur Copacabana le soir, en bord de mer ou à l'intérieur.

Evidemment ne sortez pas avec votre passeport et votre billet d'avion, mais seulement avec le minimum d'argent en poche. Nous nous sommes toujours promenés avec petit sac à dos et appareil photo, mais dans les guides ce n'est pas franchement conseillé ! Planquez toujours votre appareil après utilisation. Sur la plage n'emportez absolument rien (sauf si vous avez trouvé un string avec des poches !), c'est fou le nombre de gens qui viennent s'asseoir juste à côté l'air de rien. Et pour finir, on se répète un peu, ne faites pas le soir l'économie dérisoire de quelques réals, prenez le taxi !

Agence ANDESOL
(demander Gustave qui parle français)
209 av. Copacabana
tél (21) 2275-4370
andessol@uol.com.br

Office du Tourisme de Rio
www.rio.rj.gov.br/riotur
riotur.riotur@pcrj.rj.gov.br

Visite du Corcovado et du Pain de sucre
Précipitez-vous quand le temps est dégagé, car s'il y a trop de nuages, le spectacle sera décevant !
Entrée au Pain de sucre : 30 Rs

LOISIRS

Location de vélos

181, rua Barata Ribeiro
Copacabana

La boutique est située dans une miniscule galerie marchande, juste en face du métro Arcoverde. Les vélos sont plutôt en bon état.
Tarif : 8 réals de l'heure, mais il existe aussi des forfaits à la journée et la demi-journée.