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Bienvenue
à Salvador
de Bahia |
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Entre
architecture
portugaise et traditions
africaines, Salvador ressemble
à son histoire exceptionnelle, et c'est pour ça
qu'en général que personne n'y reste insensible.
365 églises
(une pour chaque jour), des maisons
multicolores, des bahianaises
aux juppons bouffants, des danseurs de capoeira,
de la cuisine africaine,
des cérémonies de candomblé,
des musiciens à
profusion...(et encore nous n'y étions pas en
période de carnaval !) Salvador
c'est avant tout une ambiance
et un mélange uniques au Brésil qui nourrissent
tous les rêves d'exotisme et de sensualité
créateurs de l'imagerie brésilienne. Sa municipalité
sait parfaitement en tirer parti, ayant débarrassé
son centre historique de toute insécurité
nuisible au tourisme, une des principales sources de richesses
aujourd'hui. Mais les traditions sont toujours bel et bien
là, et les artistes
brésiliens, qui choisissent souvent Salvador comme
terre d'adoption, ne s'y sont pas trompés. Bien sûr
Salvador comporte comme toutes les grandes villes son lot
de favelas et de misère, mais dans le rythme festif
du centre historique, on se prend souvent à oublier
cet état de faits.
Bref comme beacoup d'autres nous avons beaucoup aimé
Salvador, son centre mais aussi ses plages, puisque nous
avons choisi pour dormir le quartier de Barra,
face au phare du même nom où les bahianais
contemplatifs viennent admirer le coucher de soleil. |
Le
Pelhourino bien sûr, le bord de mer de Barra, l'Eglise de
Bonfim, le marché Sao Joaquim
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Quelques
mots d'histoire...
La baie de tous les Saints a été
découverte en 1501 par Amerigo Vespucci (le jour
de la Toussaint, d'où son nom). 48 ans plus tard,
Tome de Souza fonda Bahia pour en faire le siège
du gouvernement général du Brésil.
Les Portugais constituèrent la première vague
d'immigration. Grâce à l'exportation du sucre,
du tabac et à l'élevage bovin, Salvador continua
à prospérer et à s'enrichir d'églises
et de belles demeures coloniales. Elle devint alors la deuxième
ville de l'empire portugais avant l'arrivée massive,
à la fin du XVIe siècle, des esclaves africains
utilisés pour la culture de la canne à sucre.
En 1763 la ville perdit son titre de capitale au profit
de Rio, devenu plus attractif avec les mines d'or du Minas
Gerais. Au prix des mouvements insurrectionnels et autonomistes
qui opposèrent alors Bahianais et troupes portugaises,
1823 sonna l'indépendance de Bahia et le départ
des Portugais.
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