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Capitale
du Pernambuco, Recife ne constituait
au départ dans notre voyage que le point d'arrivée
depuis la France. La richesse de son
centre historique a donc été une agréable
surprise.
Contrairement à Salvador à et son Pelhourino,
Recife dissimule quelques splendeurs
architecturales là où on ne s'y attend
pas, au détour de ruelles
commerçantes noires de monde où les étals
de fruits et légumes côtoient d'innombrables
boutiques de vêtements, chaussures, produits pour
les cheveux...Et de façon surprenante, il n'y avait
pas un touriste à l'horizon.
C'est en principe une ville assez festive,
mais en ce mois de mars où les héros du carnaval
se reposent, la vie nocturne était plutôt calme
: nous nous sommes consolés avec la remise des prix
du carnaval, l'occasion de voir défiler les écoles
de la ville sous les commentaires au micro de quelques intervenants
complètement bourrés !
Bref, malgré la "rencontre" malheureuse
d'un pickpocket aux doigts agiles, nous avons bien aimé
Recife, en tout cas pour le peu que nous avons vu, pour
sa vie quotidienne trépidante,
ses patios et ses églises.
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Dans
le centre historique :
patio Sao Pedro avec ses maisonnettes colorées
et son église, le marché Sao Jose, les ruelles autour
de la rue Bom Jesus, et l''intérieur de l'église
Sao Francisco.
Une
bonne demi-journée pour le centre historique
Quelques
mots d'histoire...
Recife a pu prospérer grâce
à Olinda, capitale du Pernambuco au XVIIème
siècle avec la culture de la canne à sucre.
Le port de Recife servait alors à la circulation
de marchandises. En 1640 les Hollandais réussirent
à s'implanter malgré la résistance
des Portugais, et contrôlèrent la région
pendant une quinzaine d'années. Recife repassa alors
sous domination portugaise. La ville devint capitale du
Pernambuco en 1825, conséquence de l'affaiblissement
de la culture de la canne à sucre d'Olinda, du dynamisme
portuaire et de la propérité croissante des
marchands portugais de Recife.
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